Dessert pour le cerf, galerie Cerf Art, Paris. Février 1997
Il était une fois l’ombre…
Mes peintures veulent souvent être les rêves de mes yeux
Descendant de mes paupières, ils coulent dans la nuit
Pour se trouver un abri.
Plus je dors, plus je vois.
Le noir grave un prisme sur mes yeux, à travers lequel,
Je découvre un arc-en-ciel.
Pareille à la lune, à nous, les couleurs naissent de l’obscurité,
Comme les plantes qui poussent du noir de la terre.
M’étonnant qu’en un recoin apparaissent tout ces volumes,
Encore pendus aux chemin sinueux émergeant de l’air infini.
Là, j’attends que la peinture glisse de mes yeux, l’ombre sur vos yeux.
Le ciel et les papillons seront toujours là, donc l’ombre est éternel.
Khosro Berahmandi